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Le cinéma de Léaud
EAN13
9782818060858
Éditeur
P.O.L.
Date de publication
Collection
Fiction
Langue
français
Langue d'origine
français
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Le cinéma de Léaud

P.O.L.

Fiction

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Léaud ne tient pas en place. Quand ce ne sont pas les doigts, les mains, les
bras ou le corps entier qui bougent, ce sont les yeux qui regardent à droite à
gauche, comme essentiellement indisciplinés. Résultat : une image dynamisée et
un réjouissant climat de liberté, mais aussi le spectacle d’un
personnage/acteur livré à lui-même, sans amarres, courant en permanence le
risque d’une sorte de perdition. De là que malgré la vitalité physique et
verbale, malgré la malice, la gouaille, le rire (souvent contenu), le sourire
(éclatant, juvénile jusque dans le visage devenu vieux), on ressente chez
Léaud un fond de détresse. » Parmi les cinquante-quatre textes du cinéma de
Léaud, dix-huit analysent le jeu de l’acteur, vingt-sept textes évoquent
chacun un film (Les Quatre Cents Coups, Baisers volés, La Maman et la Putain,
etc.), plus précisément une séquence dans le film, choisie parce que Léaud,
révélé par François Truffaut, y est exemplairement lui-même, et neuf textes
décrivent chacun un souvenir personnel dans la vie de l’auteur, un moment vécu
dans la réelle compagnie de Jean-Pierre Léaud. Des Quatre Cents Coups (1959) à
La Mort de Louis XlV (2015), les films évoqués se succèdent dans l’ordre
chronologique, de même que les souvenirs. Ce parti-pris présente l’avantage
d’une mise en perspective simple et claire : l’intemporalité des textes
d’analyse traduit la permanence des œuvres ; la chronologie, dans les deux
autres types de textes, donne à ressentir le défilement des années et le
vieillissement des individus — en particulier l’individu Léaud, bien sûr.
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