La librairie est ouverte du mardi au jeudi de 9h30 à 12h30 et de 14h à 19h.

Le vendredi de 9h30 à 19h et le samedi de 9h30 à 12h30 et de 14h à 19h.

 

Printemps des poètes édition 2019 : La Beauté

"J’ai vu une enfance violentée rêver devant un amandier en fleurs.
J’ai vu un homme emprisonné retrouver souffle à la lecture d’un poème.
J’ai vu le ciel déverser des tonnes d’azur sur nos morts.
J’ai vu la neige brûler moins que les larmes.
J’ai vu le soleil consoler un coquelicot, et réciproquement.
J’ai vu un arc-en-ciel en cavale sous l’orage.
J’ai vu un ange noir chanter sous les étoiles.
Et je n’ai trouvé qu’un mot pour dire cela qui transcende le chaos, l’éphémère et la joie mêlés de nos vies : LA BEAUTÉ."

Pour ses 20 ans le Printemps des poètes met à l'honneur la Beauté. A cette occasion la librairie ouvrira ses portes à plusieurs poètes locaux qui viendront le samedi 9 mars 2019 présenter leurs œuvres.

Invités : Nathalie Réal / Le Koudar / Marie Neil's

7,90

« Qu'est-ce que la poésie ?... Qu'est-ce que l'âme ?... Lorsqu'un poème, ou simplement un vers provoque chez le lecteur une sorte de choc, le tire hors de lui-même, le jetant dans le rêve, ou au contraire le contraint à descendre en lui plus profondément jusqu'à le confronter avec l'être et le destin, à ces signes se reconnaît la réussite poétique.
Telle est, bien sûr, l'ambition secrète et démesurée de tout auteur d'anthologie. S'il la commence pour lui-même, c'est pour d'autres qu'il la termine et la publie. Choisir tout ce qui lui paraît digne et capable de provoquer chez le lecteur le choc de la beauté, voilà l'objet de son effort. C'est dire qu'il se trahit lui-même puisqu'il livre le secret de ce qui le touche.
Mon ambition est bien de donner ici l'essentiel de notre poésie, c'est-à-dire les plus beaux vers de la langue française, ceux que je trouve tels, sans doute, mais avec l'espoir qu'ils le sont vraiment. »

Georges Pompidou.


8,20

«Les Lettres à un jeune poète sont tout autant des lettres écrites par un jeune poète - Rilke a vingt-sept ans lorsqu'il répond pour la première fois, trente-deux ans lorsqu'il écrit la dernière lettre publiée - à un jeune homme dont la figure précise reste dans l'ombre de sorte qu'il devient, pour ainsi dire, l'éponyme, moins d'un âge, que d'une période de la vie, définie par un type de dilemmes. La force de ces lettres et leur très vaste lectorat tient d'abord à ceci que ce qu'on lit dans les réponses de Rilke prend un tour quasi universel en même temps qu'il y a suffisamment d'indications particulières pour ancrer la personne de Franz Kappus dans une réalité individuelle. C'est que ce dernier traverse ce moment inévitable, mais irréductiblement singulier dans l'expérience, au cours duquel chacun s'efforce de "passer" vers le monde adulte et de parvenir à être enfin vraiment soi-même : "Ne vous laissez pas troubler dans votre solitude par le fait que quelque chose en vous cherche à s'en évader. C'est précisément ce désir qui, pourvu que vous en tiriez parti calmement, à la façon d'un outil, et sans vous laisser dominer par lui, peut vous aider à étendre votre solitude à de vastes domaines [...]. Mais l'apprentissage est toujours une période longue et close..." Par la suite, Kappus a voulu, avec beaucoup de justesse et d'exactitude dans la reconnaissance, rendre hommage à celui qui, à ce moment-là, lui a permis d'accomplir ce passage.» Marc B. de Launay.
Édition bilingue


Une saison en enfer, Illuminations

Gallimard

8,20

Le désordre somptueux d'une passion exotique, éclat d'un météore, selon Mallarmé ; un ange en exil aux yeux d'un bleu pâle inquiétant, pour Verlaine. Un «éveil génial», et c'est Le Bateau ivre, une «puberté perverse et superbe», puis un jeune homme brièvement «ravagé par la littérature», le maître d'une «expression intense» aux sujets inouïs - tout cela dans un mince volume, dû au poète touché, puis déserté, par le génie, «aventure unique dans l'histoire de l'art».


5,90

«Alors vous arrachez tout doucement une des plumes de l'oiseau et vous écrivez votre nom dans un coin du tableau.» L'oiseau : un des motifs les plus fréquents de Paroles, le recueil de Prévert qui connut un immédiat succès public au moment de sa parution en 1946. L'oiseau «qui rit aux éclats», «qui rit comme un enfant», qui parle aussi avec une politesse exquise : «Vous êtes tout excusé tout le monde peut se tromper.» L'oiseau «marrant», «rieur», «libre», «fraternel» se glisse au fil des pages, s'envole quand on ouvre sa cage puisqu'il symbolise la liberté, cette valeur suprême à laquelle le poète a su donner une voix unique. Liberté de ton, de rêver, d'espérer : ces poèmes sont faits pour vous. + un dossier en quatre parties : Je découvre J'analyse Nous avons la parole Prolongements Classe de troisième.
Dossier d'Antonia Maestrali
Texte intégral et dossier par Antonia Maestrali.


5,90

Lorsqu’en 1869, sous le pseudonyme de Lautréamont, Isidore Ducasse fait imprimer Les Chants de Maldoror, c’est un texte inclassable que le jeune poète de vingt-trois ans offre aux lecteurs. Cette épopée de la peur, des ténèbres et du mal, qui brandit son attirail de cruautés et fait sourdre un fond de terreur infantile dans les amples strophes de ses six chants, demeura à peu près sans écho à sa parution : il fallut donc attendre sa redécouverte par les surréalistes pour que ce livre où s’inaugure la transgression moderne prît sa vraie place. L’ année suivante, les Poésies, dont on ignore si l’édition fut diffusée, démentaient leur titre en proposant, écrites en prose, un ensemble de maximes et de réflexions, acerbes parfois mais aiguës, sur la littérature et la morale. Le livre fut-il alors lu ? Quelques mois plus tard, Ducasse mourait mystérieusement.

Collection Classiques dirigée par Michel Zink et Michel Jarrety.

Édition préfacée, annotée et commentée par Jean-Luc Steinmetz.