- EAN13
- 9782711623181
- ISBN
- 978-2-7116-2318-1
- Éditeur
- Vrin
- Date de publication
- 2012
- Collection
- Sic et Non
- Nombre de pages
- 296
- Dimensions
- 24 x 16 x 1,8 cm
- Poids
- 500 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 181.06
- Fiches UNIMARC
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Les brouillons autographes du Dalalat al-Ha'irin (Guide des égarés)
De Colette Sirat, Silvia Di Donato, Moïse Maïmonide
Postface de Marie-Jeanne Sedeyn, Philippe Bobichon
Vrin
Sic et Non
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Dès sa jeunesse, le grand projet du Maître avait été d’extirper du peuple d’Israël la croyance à la corporalité divine. Ce but est proclamé dès le début de son premier grand livre, le Mishné Tora, destiné au grand public. Le livre fut sévèrement critiqué, en particulier, par les talmudistes babyloniens. De ces confrontations avec les fidèles des communautés juives orientales, sort un homme déçu, amer et blessé. Quand Maimonide rédige le Guide des égarés, les ignorants et les rabbins talmudistes sont ses ennemis et aussi les ennemis de Dieu.
On a beaucoup parlé des secrets que Maimonide a volontairement dissimulés dans le Guide des égarés. Ici, nous touchons du doigt la manière dont il l’a fait. Les brouillons autographes s’étalent sur une longue période, nous y voyons Maïmonide introduire peu-à-peu les traits les plus extrêmes de sa philosophie mais aussi des concessions faites au vulgaire.
Cette interprétation n’est pas nouvelle (on la trouve déjà au XIIIe siècle) mais elle n’a pas été acceptée par tous. Ici le témoignage est irréfutable : c’est l’auteur lui-même qui écrit. En regardant ces autographes, nous ressentons la douleur et le ressentiment de l’homme qui voulait montrer à ses coreligionnaires l’accord profond entre la philosophie et la religion juive.
On a beaucoup parlé des secrets que Maimonide a volontairement dissimulés dans le Guide des égarés. Ici, nous touchons du doigt la manière dont il l’a fait. Les brouillons autographes s’étalent sur une longue période, nous y voyons Maïmonide introduire peu-à-peu les traits les plus extrêmes de sa philosophie mais aussi des concessions faites au vulgaire.
Cette interprétation n’est pas nouvelle (on la trouve déjà au XIIIe siècle) mais elle n’a pas été acceptée par tous. Ici le témoignage est irréfutable : c’est l’auteur lui-même qui écrit. En regardant ces autographes, nous ressentons la douleur et le ressentiment de l’homme qui voulait montrer à ses coreligionnaires l’accord profond entre la philosophie et la religion juive.
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