- EAN13
- 9782251454924
- ISBN
- 978-2-251-45492-4
- Éditeur
- Belles Lettres
- Date de publication
- 17/11/2023
- Collection
- Domaine étranger (1)
- Nombre de pages
- 296
- Dimensions
- 19 x 12,5 x 1,6 cm
- Poids
- 290 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Les essais ici réunis, et pour la plupart inédits en français, datent des années 1920, jusqu’au départ pour l’exil, en 1934. C’est une période où Zweig connaît la célébrité à travers une production abondante, parcourt l’Europe en répondant à de multiples invitations, mais aussi une période de profonde désillusion. L’écrivain se sent étranger au monde qui l’entoure, avec l’effacement de l’utopie européenne, la défiance face à l’idée d’un progrès de l’Histoire, l’effacement de l’individu sous le poids du collectif.
Un premier volet rassemble les critiques d’une modernité placée sous le signe d’une « uniformisation » généralisée. Avec, en contrepoint, un espoir offert par la littérature et la fréquentation des grandes oeuvres (Tolstoï, Proust, Romain Rolland, Rilke, Hesse, Thomas Mann…). Un recours – « le livre comme accès au monde » –, auquel fait écho la relation complexe de Zweig à la judéité, illustrée par un dernier volet, « la contribution du peuple juif à la civilisation », regroupant des textes « tardifs », après que l’écrivain a rejoint l’Amérique.
Le présent volume, dans sa composition, épouse au plus près « l’optimisme du désespoir » propre à Stefan Zweig. Une confiance ultime proclamée en « l’invincibilité de l’esprit » dont Zweig veut se convaincre mais qui ne le retiendra cependant pas, en 1942, lorsque le hiatus avec la réalité lui deviendra trop insupportable, « de préférer mettre fin à une vie pour laquelle le travail intellectuel a toujours représenté la joie la plus pure et la liberté individuelle le bien suprême sur cette terre ».
Un premier volet rassemble les critiques d’une modernité placée sous le signe d’une « uniformisation » généralisée. Avec, en contrepoint, un espoir offert par la littérature et la fréquentation des grandes oeuvres (Tolstoï, Proust, Romain Rolland, Rilke, Hesse, Thomas Mann…). Un recours – « le livre comme accès au monde » –, auquel fait écho la relation complexe de Zweig à la judéité, illustrée par un dernier volet, « la contribution du peuple juif à la civilisation », regroupant des textes « tardifs », après que l’écrivain a rejoint l’Amérique.
Le présent volume, dans sa composition, épouse au plus près « l’optimisme du désespoir » propre à Stefan Zweig. Une confiance ultime proclamée en « l’invincibilité de l’esprit » dont Zweig veut se convaincre mais qui ne le retiendra cependant pas, en 1942, lorsque le hiatus avec la réalité lui deviendra trop insupportable, « de préférer mettre fin à une vie pour laquelle le travail intellectuel a toujours représenté la joie la plus pure et la liberté individuelle le bien suprême sur cette terre ».
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