- EAN13
- 9782753546820
- Éditeur
- Presses universitaires de Rennes
- Date de publication
- 08/07/2016
- Collection
- Interférences
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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La revue Transition (1927-1938), le modernisme historique en devenir
Céline Mansanti
Presses universitaires de Rennes
Interférences
Autre version disponible
À la croisée des chemins entre littérature et histoire des idées, cet ouvrage
met en lumière le rôle de la revue Transition dans une redéfinition du
modernisme historique à la fin des années 1920 et dans les années 1930. Face à
l’effondrement de l’avant-garde anglo-américaine dans les années 1920,
Transition organise la relève. Sans rejeter les avancées du modernisme
historique, elle donne naissance à un nouveau courant, tardif et minoritaire,
caractérisé par la dilution de l’esprit avant-gardiste, par des difficultés à
former des groupes artistiques et par une exacerbation formaliste. Dans les
pages de la revue émerge en outre une avant-garde anglo-américaine surréaliste
riche et cohérente, liée non plus à la lumière – comme l’étaient le vorticisme
et l’imagisme – mais à la nuit. Cependant, dès les années 1930, le «
modernisme nocturne » défini par Transition est à son tour balayé par une
nouvelle avant-garde diurne politiquement engagée, que la revue contribue à
constituer. En perte de légitimité après la deuxième guerre mondiale et oublié
depuis, le « modernisme nocturne » de Transition a cependant participé à la
formation de nombreux écrivains, parmi lesquels William Carlos Williams,
Nathanael West, Hart Crane ou James Joyce. Entre le modernisme historique de
ses aînés et l’avant-gardisme politique d’une partie de ses successeurs,
Transition définit ainsi un courant moderniste aussi riche que méconnu.
met en lumière le rôle de la revue Transition dans une redéfinition du
modernisme historique à la fin des années 1920 et dans les années 1930. Face à
l’effondrement de l’avant-garde anglo-américaine dans les années 1920,
Transition organise la relève. Sans rejeter les avancées du modernisme
historique, elle donne naissance à un nouveau courant, tardif et minoritaire,
caractérisé par la dilution de l’esprit avant-gardiste, par des difficultés à
former des groupes artistiques et par une exacerbation formaliste. Dans les
pages de la revue émerge en outre une avant-garde anglo-américaine surréaliste
riche et cohérente, liée non plus à la lumière – comme l’étaient le vorticisme
et l’imagisme – mais à la nuit. Cependant, dès les années 1930, le «
modernisme nocturne » défini par Transition est à son tour balayé par une
nouvelle avant-garde diurne politiquement engagée, que la revue contribue à
constituer. En perte de légitimité après la deuxième guerre mondiale et oublié
depuis, le « modernisme nocturne » de Transition a cependant participé à la
formation de nombreux écrivains, parmi lesquels William Carlos Williams,
Nathanael West, Hart Crane ou James Joyce. Entre le modernisme historique de
ses aînés et l’avant-gardisme politique d’une partie de ses successeurs,
Transition définit ainsi un courant moderniste aussi riche que méconnu.
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