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Un bout d'air - Autobiographie
EAN13
9782755649253
Éditeur
Hugo Document
Date de publication
Langue
français
Langue d'origine
français
Fiches UNIMARC
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Un bout d'air - Autobiographie

Hugo Document

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Tout le monde connaît Booder. Humoriste, comédien, il est sur tous les
plateaux de télévision. Il est surtout un homme qui a eu plusieurs vies dans
sa vie grâce ou à cause de son physique atypique.« Les bébés croient que j'ai
un visage en pâte à modeler ! » dit-il.

Né au Maroc, arrivé en France à peine âgé d'un an en raison de problèmes de
santé, Mohammed Benyamna a mis des années à trouver sa voie. Bon footballeur
et fan du joueur marocain Aziz Bouderbala, il n'avait pas les moyens de
s'acheter un maillot fl oqué à son nom. Il s'amusait donc à l'écrire dans le
dos d'un T-shirt vierge. « Bouderbala » étant bien trop long pour la largeur
de son dos, il l'a réduit en « Bouder », ce quilui a valu ce surnom dans son
quartier. Tout le monde le connaissait, très blagueur, souriant et plein
d'entrain, il s'est servi de ces qualités pour devenir éducateur pour les
jeunes, sa vie tournait autour du football. Découragé par le manque d'intérêt
porté aux enfants de ces quartiers, il a tenté de changer de chemin. Il a
passé son BAC, fait des études de comptabilité, il s'est donné les moyens de
réussir mais son physique, son nom, son adresse semblent lui avoir fermé les
portes. Jusqu'au jour où le directeur de son école l'a menacé de le virer
trois jours après une grosse bêtise. Il lui a proposé un deal : « Je ne te
vire pas si tu t'inscris au cours de théâtre du soir ». Sans conviction,
Booder a accepté et sa vie a changé. Sa passion, il l'avait trouvée. C'était
la scène, l'humour, le jeu. Il pensait qu'il était impossible de gagner sa vie
en faisant des blagues mais il a persévéré. Et après quelques années, quelques
salles vides ou avec seulement trois ou quatre personnes assises dans le
public, il ne s'est jamais découragé et le succès estarrivé. Il ne gagnait pas
beaucoup d'argent mais les gens commençaient à le reconnaître, il les faisait
rire. Il écrit son premier spectacle en 2000, joue dans plusieurs films puis,
c'est la traversée du désert. Booder a eu le bonheur de devenir papa mais sa
carrière se met à stagner. Pendant un an et demi, on n'entend plus beaucoup
parler de lui. Le téléphone sonne moins et il se retrouve au RSA. Pour autant,
il ne se laisse pas aller. Sa force de caractère, son amour pour la famille,
le pousse àrebondir, à faire un come-back et ça marche. Son sourire, sa
bienveillance et son humour ont manqué au public qui lui réserve un accueil
chaleureux. Booder, très aimé des enfants et des jeunes, comprend alors qu'il
doit raconter son histoire. Il doit dire qu'il ne faut jamais se décourager,
s'accepter tel que l'on est, coûte que coûte, et se donner les moyens
d'atteindre ses objectifs. Tout est possible. Dans les moments difficiles, il
existe toujours une clé, une bouffée d'oxygène. La vie nous offre toujours des
« bouts... d'air » pour continuer à espérer.
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