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Savoir dire OUI pour construire sa vie
EAN13
9782012378964
ISBN
978-2-01-237896-4
Éditeur
Hachette Pratique
Date de publication
Collection
Famille / Santé
Nombre de pages
189
Dimensions
20 x 13 cm
Poids
286 g
Langue
français
Code dewey
158.1
Fiches UNIMARC
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Savoir dire OUI pour construire sa vie

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Hachette Pratique

Famille / Santé

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Introduction?>« Pour dire oui, il faut suer et retrousser les manches, empoigner la vie à pleines mains et s'en mettre jusqu'aux coudes. »Jean AnouilhLes temps sont au non ! En témoigne le nombre d'articles et de livres consacrés à ce petit mot. « Apprenez à dire non », « Affirmez-vous : osez dire non ! » martèlent les uns; «Comment dire non?», «Savoir dire non en 10 leçons » promettent les autres.En quelques années, ces trois lettres semblent être devenues le sésame vers la liberté et le bonheur, une vertu moderne, l'apanage de l'affirmation de soi, de l'insoumission, de la force de caractère.Et si cette position n'était bien souvent qu'une posture, voire une imposture ? Que révèle ce « nonisme » à tout crin ? Parfois une saine réaction, certes. Mais parfois aussi un repli sur soi, un désir d'autoprotection qui peut devenir délétère, un individualisme qui entrave toute possibilité d'aventure collective, une confusion entre compromis et compromission, entre affirmation de soi et refus de l'autre, entre acceptation et résignation.
L'époque est ainsi faite qu'elle verse peu dans la nuance... C'est oui ou non; blanc ou noir! Étrange propension à la dichotomie, au regard d'un XXe siècle qui a concentré tous les excès. On aurait pu croire que le début du XXIe porterait une volonté de synthèse. Ce besoin de s'accrocher au non pour se prouver qu'on existe laisse penser qu'il n'en est rien.Ce livre ne s'érige pas en contre-système du non. Il remet cependant en question l'apologie du refus comme une fin en soi et s'interroge sur ce que représente et revêt le oui. En s'appuyant évidemment sur le « non » ! Car, et c'est bien ce que l'on peut reprocher aux zélateurs du non, accepter une chose, c'est en refuser une autre! Tout est question de point de vue, de la façon dont on envisage le fameux verre : à moitié plein ou à moitié vide ? À nous de choisir entre ces deux regards, sans céder aux tendances du moment. Entre le pessimiste atavique et l'optimiste béat, il y a tout de même toute une gamme de nuances, non ?
Que vaut le refus s'il ne conduit à une acceptation ? Qu'est-ce que résister si ce n'est pour ensuite proposer ? Et si le non n'était finalement qu'un outil ponctuel qui permette de s'engager durablement sur le chemin du oui ? Telles sont, parmi d'autres, les questions que pose cet ouvrage, en s'appuyant sur les témoignages de femmes et d'hommes qui cherchent ou ont trouvé la route du oui. En s'appuyant aussi sur les réflexions et les analyses d'Alain Delourme, diplômé de philosophie et docteur en psychologie. Psychothérapeute et coach, auteur d'ouvrages traitant de la concrétisation des rêves-projets de vie, il apporte un regard pertinent et expérimenté sur ces situations de l'existence où dire oui ouvre les portes de nouveaux possibles.?>Le « non », entre être et paraître?>Je le proclame : « Je ne sais pas dire non » !?>Rares sont les personnes à déclarer : « C'est terrible, je ne sais pas dire oui ! » Alors que l'inverse est monnaie courante. « Je ne sais pas dire non », se lamente la mère de famille qui a encore cédé au caprice de son petit dernier ; l'employé qui a accepté une surcharge de travail ; le bon gars qui va encore saboter son week-end en allant prêter la main à un voisin qui déménage ; l'usager du métro qui met la main à la poche pour la énième fois de la journée pour aider un SDF...Que cache réellement cette expression ? Est-ce à dire que nous disons toujours oui ? N'aurions-nous pas plutôt besoin de dire que nous ne savons pas refuser ? Soyons honnêtes. Lorsque l'on déclare : « Je ne sais pas dire non », ne cherche-t-on pas à montrer à son interlocuteur que l'on est quelqu'un de formidable, une mère aimante, un salarié pourvu d'une force de travail spectaculaire, un copain disponible, un citoyen au grand cœur ?N'est-ce pas une façon de se valoriser? «Je ne sais pas refuser » ne rime-t-il pas alors avec : « Je suis trop gentil » ? Bien sûr que si! En partie du moins. À cette aune, « je ne sais pas accepter », équivaudrait à s'autoproclamer caractériel, psychorigide, tire-au-flanc...
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