La maison des otages

Le récit ardent et émouvant d'une détention soumise à l'arbitraire des SS. Ils étaient 79 dont André Frossard et Marcel Dassault. Ils ne furent que 7 à survivre. Un témoignage boulversant toujours teinté d'humour.Préface de Jean-Pierre Guéno.
Ce livre a été écrit à Lyon pendant l'hiver de 1944. Un an plus tôt, André Frossard, résistant, est arrêté par la Gestapo et interné à la prison militaire de Montluc. Il sera l'un des sept rescapés de l'enfer, sur un total de soixante-dix-neuf détenus. C'est avec une plume ardente qu'il restitue ici cette histoire. Ses compagnons étant encore aux mains de l'ennemi, des noms ont été changés, et certains faits volontairement omis.
" M. André Frossard, dont je n'avais encore rien lu et que je ne connais pas, est sûrement un écrivain de vocation. Son talent éclate dès la première page. Il manifeste, pour dépeindre l'enfer, une verve farouche, inoubliable, vengeresse. Sa déposition va peser dans les balances de la justice; nous devons du moins l'espérer. " –; Georges Duhamel, dans Le Figaro, 1945.
" Qu'on ne dise pas que ce livre a été écrit après coup, que l'auteur, redevenu libre, s'est ressaisi, retrempé et qu'il a repensé son sujet. L'accent ne trompe pas. On ne fabrique pas, après coup, des impressions, des réactions, des émotions, une pureté, une bonne humeur, un ton de l'âme qui ne se conçoit qu'authentique, sur le moment même. " –; Louis Martin-Chauffier