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Un autre monde, Contre le fanatisme du marché
EAN13
9782213627489
ISBN
978-2-213-62748-9
Éditeur
Fayard
Date de publication
Collection
Documents (2)
Nombre de pages
456
Dimensions
23,5 x 15,3 x 2,7 cm
Poids
745 g
Langue
français
Langue d'origine
anglais
Code dewey
337
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Un autre monde

Contre le fanatisme du marché

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Fayard

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« Aujourd'hui, il existe une certaine conscience des limites des marchés. Les scandales des années 1990 ont jeté " la finance et le capitalisme de style américain " à bas du piédestal où ils se trouvaient depuis trop longtemps. Plus globalement, on a compris que la perspective de Wall Street, souvent à courte vue, était diamétralement opposée au développement, qui exige une réflexion et une planification à long terme.


On se rend compte aussi qu'il n'y a pas une seule forme de capitalisme, une seule "bonne" façon de gérer l'économie. il existe d'autres formes d'économie de marché (comme celle de la Suède, où la croissance est restée vigoureuse) qui ont créé des sociétés tout à fait différentes de celles des Etats-Unis, avec de meilleurs systèmes de santé et d'éducation et moins d'inégalité. Or, du moment qu'il y a des alternatives et des choix, ce sont les processus politiques démocratiques qui doivent être au centre des prises de décision, et non pas les technocrates.


L'un des principaux choix auxquels toutes les sociétés sont confrontées concerne le rôle de l'Etat. Le succès économique nécessite de trouver le juste équilibre entre l'Etat et le marché. Quels services l'Etat doit-il fournir? Quelles réglementations doit-il instaurer pour protéger les travailleurs, les consommateurs, l'environnement? Il est clair que cet équilibre change avec le temps, et qu'il sera différent d'un pays à l'autre.


Dans ce livre, je vais démontrer que la mondialisation, telle qu'on l'a imposée, a empêché d'obtenir l'équilibre requis. je veux souligner cependant que rien n'oblige à ce qu'elle nuise à l'environnement, aggrave les inégalités, affaiblisse la diversité culturelle et favorise les intérêts des grandes firmes aux dépens du bien-être des simples citoyens. Une mondialisation choisie, bien gérée, comme elle l'a été dans la développement réussi d'une grande partie de l'Asie orientale, peut beaucoup apporter aux pays en développement comme aux pays développés. »
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