Un homme se promène, il trouve une source, s’y désaltère et décide de s’y baigner. Un orage éclate. Quand il en ressort, le temps s’est arrêté. Pour tous, sauf pour lui.
Quels sont alors les possibles ? La fuite ? Le refuge d’une maison ? Celui des livres ?
Ce récit postapocalyptique mais d’un très grand réalisme est une plongée dans la solitude extrême.
Etrange et poignant, ce texte écrit en 1946, ne fut publié pour la 1re fois qu’en 1973, après la mort de son auteur. Redécouverte passionnante.
Ces très courtes nouvelles, presque des miniatures, nous confrontent à la solitude des êtres, à la difficulté d’être soi et de trouver un lieu où trouver un peu d’apaisement.
On pense aux photographies de Vivian Maier, aux collages surréalistes, mais d’un surréalisme noir, d’une folle intensité.
A vous de combler les non-dits de cette œuvre poétique pour le moins inspirante.
Vous allez aimer Donato, ce grand-père italien dont l’auteure reconstruit le passé dans un langage d’une incroyable inventivité. Vous traverserez d’abord les paysages des Pouilles puis vous le suivrez en Belgique, dans la violente noirceur des mines.
Ce portrait d’une grande pudeur touche à l’intime tout en questionnant la légitimité à écrire un passé qui n’est pas le sien.
Laissez-vous porter par l’étrangeté de cette langue comme une écoute une musique pour la première fois.
Les Pyrénées espagnoles dans les années 20, juste avant la guerre civile.
L’amour fou et impossible entre Ramon, simple berger et Alba, riche héritière.
La simplicité d’un conte pastoral et la force d’une fable politique.
Impossible à lâcher !
Un homme décide de se retirer du monde pour échapper au vacarme de son époque.
Un soir, il découvre une lumière au loin. Et à l’origine de cette lumière, un enfant, seul.
Ce livre raconte leur rencontre. Qui est cet enfant ?
Sans cesse sur le fil entre réalisme et fantastique, ce texte en forme de fable tente de nous réconcilier avec l’enfant que nous avons été mais que nous avons peut-être un peu trop oublié pour devenir adulte. Sublime.